« Il y a deux façons de se tromper… l’une est de croire ce qui n’est pas, l’autre de refuser de croire ce qui est. » Kierkegaard.

Quand un malade guérit du cancer, les médecins parlent de « rémission spontanée », comme s’il s’agissait d’un miracle.

Mais pour Kelly Turner, Professeur de médecine diplômée de la prestigieuse Université américaine de Berkeley, ces rémissions qui défient les lois de la science sont tout sauf le fruit du hasard.

Chaque année, à peine 20 nouveaux cas de rémissions hors-du-commun font l’objet d’une publication dans une revue médicale.

Pourtant, Kelly Turner estime que ces cas seraient au moins 100 fois plus nombreux et il y en aurait donc plusieurs milliers chaque année.

Le problème est que les médecins ne prennent pas la peine de les signaler et de les étudier sérieusement car ils les qualifient injustement de « rémission spontanée » ou de « guérison inexplicable ».

Pour le Pr. Kelly Turner, c’est une erreur tragique. Car ces rémissions du cancer qui bousculent les certitudes de la médecine sont comme une porte grande ouverte vers une nouvelle compréhension du cancer et de la manière dont on peut vaincre ce fléau.

C’est la raison pour laquelle elle a décidé d’y consacrer sa vie

Dans son livre intitulé « Les 9 Clés de la Rémission » :

• Le Pr. Kelly Turner a analysé plus de 1000 cas de rémissions documentées scientifiquement au fil des années et à travers le monde.
• Elle a rencontré des dizaines de personnes qui ont vaincu le cancer alors que la médecine conventionnelle les condamnait.
• Et elle a interviewé une centaine de thérapeutes alternatifs qui travaillent quotidiennement auprès de patients atteints du cancer.

Grâce à ce travail colossal et fascinant, Kelly Turner a découvert 9 points communs entre tous ces patients.

Plutôt que de parler de rémission « spontanée » ou de « miracle », elle parle de « rémission radicale » et vous allez voir ici à quel point les mots sont importants.

Qu’est-ce qu’une rémission radicale ?

Pour Kelly Turner, elle se distingue de la rémission « normale » qui s’inscrit dans le cadre des protocoles médicaux conventionnels et des statistiques connues.

Pour être qualifiée de « radicale », une rémission doit comprendre au moins l’un de ces trois critères :

• Le cancer disparaît alors que le patient n’a reçu aucun traitement médical conventionnel, ou…
• Le cancer résiste aux traitements médicaux conventionnels mais disparaît quand le patient se tourne vers une approche de médecine alternative, ou…
• Un patient souffrant d’un cancer a recours à des approches à la fois conventionnelles et alternatives et réussit à renverser un pronostic négatif (moins de 25% de chances de survivre 5 ans).

En suivant ces critères, Kelly Turner a mené une enquête passionnante et qui lui a permis de découvrir les 9 clés pour une rémission radicale du cancer. Les voici :

Clé n°1 : Changer radicalement notre alimentation

Ceux qui ont connu une rémission radicale ont assaini autant que possible leur alimentation.

Parmi les principaux changements alimentaires, Kelly Turner répertorie :

• La réduction drastique voire la suppression du sucre, de la viande rouge, des produits laitiers et des aliments industriels.
• L’augmentation de la consommation des fruits et légumes.
• La suppression des boissons gazeuses, sucrées, du lait, de l’alcool.

En moyenne, les personnes qui ont fait l’expérience d’une rémission radicale mangent chaque jour 15 à 20 portions de fruits et légumes, crus, cuits à basse température ou en jus.

Une assiette typique contient 75% de fruits et légumes. Le reste de l’assiette contient des protéines maigres (poisson, poulet). Pour éliminer les toxines, certains pratiquent régulièrement le jeûne sur des périodes de 3 à 7 jours.

Des milliers d’études font le lien entre notre alimentation et pratiquement toutes les autres maladies, dont le cancer. En choisissant de prendre un meilleur soin de leur alimentation, toutes les personnes interrogées par Kelly Turner ont véritablement fait de leurs aliments, leur premier médicament.

Clé n°2 : Reprendre le contrôle de notre santé

Kelly Turner a remarqué que toutes les personnes qui ont connu une rémission radicale se comportent comme les « patrons de leur santé ».

Ils étudient les causes, les symptômes et les solutions pour traiter leur cancer. Ils apprennent à lire eux-mêmes les résultats de leurs examens médicaux.

Dans son livre, Kelly Turner raconte l’histoire d’un patient atteint d’un cancer de la prostate de stade 4 (développement des métastases). Alors que son médecin l’avait condamné, il n’a pas renoncé à se battre et a choisi d’étudier comment certains changements alimentaires influençaient l’évolution de son cancer. Au fil des mois, il a réussi à trouver les ajustements alimentaires qui lui ont permis d’obtenir une rémission qu’aucun médecin ne lui prédisait.

Clé n°3 : Suivre notre intuition

Les personnes interrogées par Kelly Turner parlent souvent d’une « voix intérieure » qui les a conduit à prendre des décisions radicales et qui se sont ensuite révélées bénéfiques pour lutter contre leur cancer.

Par exemple, une personne a décidé de quitter son emploi « qui le tuait à petit feu ».

Une autre personne a brusquement décidé de quitter sa maison et a découvert plus tard que cette habitation était infestée de moisissures qui ont pu être en partie à l’origine de son cancer.

Une autre personne a ressenti le besoin de déménager vers une région ensoleillée sans même savoir que le manque de vitamine D est effectivement lié à une augmentation du risque de cancer.

Qu’est-ce qui vous pèse dans votre vie au quotidien ? Cherchez ce problème. Pointez-le du doigt. Et trouvez une solution. Finissez-en avec les demi-mesures. Passez à l’action. Votre santé est en jeu.

Clé n°4 : Utiliser des plantes et des compléments alimentaires

Bien qu’aucune plante ou nutriment n’apparaisse comme étant indispensable contre le cancer, les personnes interrogées ont toutes utilisées des plantes ou des compléments alimentaires divers et variés.

Souvent, les personnes utilisaient des plantes et des nutriments qui :

• Améliorent la digestion (enzymes, probiotiques, prébiotiques),
• Détoxifient le corps (ortie, huile d’argan, chardon-marie…),
• Renforcent l’immunité (vitamine C, magnésium, shiitaké…).

Gardez à l’esprit que les personnes interrogées ne se sont pas simplement contentées de prendre des plantes ou des compléments alimentaires. Il ne s’agit que d’une seule clé parmi les neuf autres.

Clé n°5 : Libérer nos émotions refoulées

Au cours de leur combat contre le cancer, toutes les personnes ont senti le besoin de « lâcher du lest. » De prendre du recul sur les événements traumatiques de leur enfance ou de leur vie d’adulte. Et même pour certains, de prendre du recul sur leur cancer.

L’une des personnes raconte que plutôt que d’être en colère contre son cancer et de le détester, il a appris à « aimer son cancer, profondément et inconditionnellement ». Il l’explique en disant qu’il avait lui-même « enfanté son cancer » parce qu’il avait négligé son hygiène de vie et que son cancer était venu pour lui apprendre à prendre meilleur soin de lui.

Cet exemple étonnant montre que les pires événements de la vie peuvent être vus sous un angle positif afin de libérer de nouvelles émotions et de nouvelles énergies utiles à la guérison.

La plupart des survivants du cancer disent avoir eu recours à des thérapeutes ou avoir démarré des activités telles que l’écriture pour « se libérer d’émotions encombrantes qui bloquaient la guérison ».

Clé n°6 : Cultiver les émotions positives

Les survivants du cancer décident tous de s’accorder chaque jour la possibilité de faire, ne serait-ce que quelques minutes, quelque chose qui les rend heureux.

Pour la plupart, il s’agit d’activités simples comme de passer du temps avec leurs petits-enfants, se promener, s’occuper davantage de leur jardin, démarrer une nouvelle activité créative comme la peinture…

Comment vous êtes-vous fait plaisir hier ? Qu’allez-vous faire pour vous faire plaisir aujourd’hui ? Et demain ?

Clé n°7 : Se nourrir de l’énergie d’autres personnes

Les survivants du cancer expliquent que l’amour, le soutien ou parfois la simple présence de certaines personnes leur donnent une énergie précieuse.

À l’inverse, ils remarquent que d’autres personnes les vident de leur énergie ou leur envoient des « ondes négatives ».

Tous décident alors consciemment de passer plus de temps avec les personnes qui leur donnent de l’énergie et ils n’hésitent pas à éviter voire à sortir de leur vie les personnes qu’ils jugent négatives pour elles.

L’une des personnes interrogées explique : « Si je me sens épuisée après avoir passé du temps avec certaines personnes, je fais en sorte de ne plus les voir. Si au contraire je me sens pleine d’énergie, alors je m’arrange pour voir ces personnes le plus souvent possible. »

Pensez à ces personnes qui vous entourent. À celles qui vous remplissent d’énergie, dites-leur « Je t’aime ». Et pour les autres ? Dites-leur d’aller voir ailleurs si vous y êtes !

Clé n°8 : Approfondir notre spiritualité

Selon Kelly Turner, peu importe ce à quoi les personnes croient, tout ce qui compte est d’avoir une vie spirituelle aussi riche que possible.

Pour certains survivants du cancer, il s’agit de pratiquer leur foi plus intensément qu’ils ne le faisaient auparavant.

Pour d’autres, il s’agit de méditer ou de se reconnecter à la Nature en se promenant en forêt, en montagne, à la campagne, près des rivières ou de la mer. De nombreuses études montrent à quel point le contact avec la Nature est efficace pour diminuer le stress.

Clé n°9 : Avoir de bonnes raisons de vivre

Kelly Turner raconte que de nombreux patients atteints du cancer expriment le fait qu’ils « ne veulent pas mourir ».

Mais d’après elle, ceux qui ont le plus de chances de survivre sont ceux qui « veulent continuer à vivre ».

Là encore les mots sont chargés de sens et ils semblent refléter l’état d’esprit de la personne à ce moment crucial de leur existence. Les personnes qui l’abordent de manière positive et conquérante semblent mieux armées que celles qui l’approchent de manière négative et craintive.

Pour les personnes rencontrées par Kelly Turner, les raisons de vouloir continuer à vivre sont variées. Certains veulent simplement continuer à voyager. D’autres veulent avoir plus de temps pour connaître leurs petits-enfants. D’autres encore ont un « grand projet » à accomplir, comme écrire leurs mémoires, transmettre leur entreprise, prendre soin d’un proche.

Trouver votre propre chemin

Les 9 clés que nous venons de voir sont celles utilisées par les personnes qui ont fait l’expérience d’une rémission radicale de leur cancer.

Pour autant, elles ne constituent pas un protocole de soin au sens scientifique du terme. Il n’y a pas de recommandations précises à suivre.

Chaque cas étudié par Kelly Turner est unique.

Chacun de ces survivants a cherché et parcouru son propre chemin vers la rémission.

Malgré tout, ces 9 clés sont les lieux de rencontre entre tous ces chemins.

Et j’espère que, comme moi, vous trouverez dans les parcours de ces personnes extraordinaires de quoi inspirer et orienter votre propre chemin de santé et de guérison.

Prenez soin de vous,

Léopold Boileau, Votre correspondant.